
L’homme qui a bien voulu libérer la parole en s’invitant sur le divan long de 73 km de Bondamanjak tire nerveusement sur une cigarette qui ne va pas faire long feu.
Le vent qui souffle continuellement comme pour brouiller les pistes attise le bout de la sans filtre. Son verbe, sa mémoire et son rythme sont bien malgré lui en free style.
On va garder cette réalité pour reproduire fidèlement son trouble. Je n’ai même pas le temps d’en placer une, même pas une question. Il parle comme une rivière enflée par les pluies d’en haut.
- un comité d’oeuvre social (COS) dont les documents ont disparu depuis le décès du président de l’association
- du harcèlement moral entre agents
- du personnel en mal-être depuis des années
- des étudiants harcelés par certains enseignants ( deux étudiants ont fait des tentatives de suicides )
- des directeurs mal menés depuis des années ce qui empêchent la mise en place d’actions concrètes pour l’école notamment le projet d’établissement
- des contractuels embauchés sans expérience de la fonction publique territoriale
- réduction drastique du budget de l’école d’arts
- des menaces et humiliations régulières
- aucune évolution professionnelle pour les agents c’est l’exemple d’une colonie
- une autorité incompétente et toute puissante qui contribue de façon claire à la désorganisation de l’école
- recrutement de cabinet de recrutement pour faire le travail de la DRH alors qu’il n’y a pas de budget
- un syndicat extrêmement laxiste sur les travers de l’autorité concernant le harcèlement des agents.
- Les archives détruites par une mauvaise gestion.
Vous pensez bien qu’on ne va pas en rester là. Il a trop dit comme dirait Trudy Monk. On va donc devoir se revoir. À suivre…