La France le pays des droits de l’homme et les français ne les ont pas vu venir. Hervé Pinto et Aya Nakamura. Chacun dans son domaine, ces deux entités sont brillants. La chanteuse est aujourd’hui une référence incontournable dans l’univers de la musique planétaire, mais pas que. Lui, l’être colonisé, bien malgré lui, fait du droit français son journal du 7 h et du code civil son livre de chevet matin midi et soir. Et ça ça dérange. Marion, Antoine, Eric, Marine notamment ne prennent pas la blague. Les nègres se réveillent.
En Martinique, Pinto est bien malgré lui la longue mèche du courbaril de poudre qui va péter à la gueule de l’île chère à Émia Eriasec.
Il est l’an vert de ce monde à l’envers allant vers un changement inévitable. L’indivision divise mais les martiniquais-es ne vont pas en faire une devise.
Les statues ont été déboulonnées, le statut va tutoyer le vous du nous.
Une seule chose est sûre, plus que jamais la dimension pigmentaire est au coeur de l’utopie du vivre ensemble colonial. L’homme a le choix entre RÉSILIENCE, ce mot vil et RÉSISTANCE, ce mot intense qui garde tout son sens. Il ne faut plus noyer le poisson surtout quand il coûte 59, 90 € le kilo. Le sol vaut plus que la sole.