Les compagnies aériennes ont-elles décidé de purger les grandes personnes qui prennent les billets premier prix pour voyager transatlantique ?
Non ?
On pourrait le penser.
Parce que, pendant que les prix augmentent au point d’exploser et de brimer les familles martiniquaises, guadeloupéennes et guyanaises qui ont de plus en plus de mal à rassembler l’argent pour prendre un billet pour aller voir la famille en France, les services offerts par ces mêmes compagnies s’effondrent.
C’est surtout l’enregistrement avec les bornes automatiques, un casse-tête monumental pour tout le monde, qui terrorisent littéralement les grandes personnes qui voyagent avec des billets premier prix, obligées de se faire assister par un membre de la famille plus jeune ou quémander de l’aide.
On ne vous parle pas des queues monstrueuses au Lamentin ou à Orly, du sous-effectif à l’enregistrement, effectué par un prestataire au départ de Paris, de la nourriture limite pour ne pas dire infecte dans l’avion, des sièges de moins en moins en bon état, des valises fracassées à l’arrivée, du personnel de cabine qui disparait littéralement pendant des heures. Si vous n’êtes pas en classe bizness, ou pran fè ! Et encore !
On s’achemine inexorablement vers le retour de cette période horrible des « vols vacances » quand, en bas de la passerelle, on vous remettrait un sachet plastique avec un sandwich et une petite bouteille d’eau pour les 8 heures de vol.
Mais bon, à l’époque, le prix du billet avait largement baissé en compensation ce qui est très loin d’être le cas aujourd’hui.
Tout ça, dans le silence assourdissant de nos élus.
Normal me direz-vous, leurs billets sont payés et ils ne voyagent pas derrière.