Prise d’une fièvre névrotique d’écriture, Murielle Renar-Legrand, penaude, froidement touchée au fal par la réaction de l’Assemblée Générale de ses confrères qui s’est tenue dans le cagibi foyalais qui tient lieu de vestiaire, vient d’envoyer à ses confrères une nouvelle missive.
Édifiant.
Elle explique : »la décision est d’ores et déjà prise, toute concertation ayant été écartée au motif que les interlocuteurs savaient que le Barreau était opposé à une telle mesure »
Vraiment ? Qui sont vos interlocuteurs ? Quand a eu lieu cette réunion ? Dans quel cadre ? Où , dans quel bureau, chez qui ?
Comme si dans la nuit , rongée par un remord reptilien ou ayant lu hier d’une traite ( négrière) Peau noire, masques blancs de Fanon elle avait eu une révélation mystique la métamorphosant subitement en guerrière anti colonial, elle qui, ses dernières années s’est illustrée pendant les procédures visant les activites rouge vert noir en suppo zizitoire de l’ordre colonial.
Elle dit en effet « C’est au nom de cette histoire que nous devons nous battre, faire preuve d’unité. En restant unis, c’est ainsi que nous vaincrons ».
Bigre, caramba. Le masque blanc de la négresse d’habitaion est tombé ! : blogodo. Comme un coutelas équatorien sur un coco nain métis.

Cette imposture est née peut-être de la présence des anciens vrais avocats qui ont retrouvés chemin du palais de l’injustice et lui ont signifié vertement qu’il fallait arrêter les macaqueries.
Le bâtonnier Éloidin , la bâtonnière Marcelline ont trouvé le ton juste et ferme pour mobiliser la cohorte de robes noires orphelines depuis tant d’années ordinales et surtout le cri puissant de Dorval Lodéon qui de sa voix de stentor a fait trembler les murs du palais. Voilà le juste méchant déclenchant, une colère noire contre non pas cette décision funeste, comme elle écrit mais contre une névrose de la soumission qu’elle incarne à merveille, une culture de la servilité, une inféodation a la vassalité et au larbinisme du nègre d’habitation .
Je pressens que la lutte sera rude. Sans rire elle précise je pressens que la lutte sera rude mais ellle ne nous fait pas peur car nous ne manquons ni de courage ni de determination ».
Comme diraient nos ancêtres : « sé kouyon ou kouyon ou sé wol kouyon ou ka jwé ?
La chancellerie fut immédiatement avertie de cette bronca de nègres inattendument debout.
Oseront-ils comme contre feu appuyer sur le bouton nucléaire du CDAD et du trou béant de la chaude CARPA Martinique et murmurer à l’oreille de ces rebelles de salon, j’ai dit :. Assis, couché et surtout pas bouger …
S’il n’y a rien qui cloche…la robe de certains étant de bronze, on devrait entendre sonner le tocsin. Et toc..
gilles dégras